Informations clés du projet
- Structure globale : l’entrepôt pilote à Hong Kong s’inscrit dans un schéma logistique à trois niveaux : un entrepôt central en Europe, des hubs régionaux, et des entrepôts locaux activés progressivement. L’organisation projet impliquait une synchronisation en temps réel entre les équipes basées en Europe et en Asie, avec un pilotage à distance très cadré.
- Gouvernance : intégrateurs SAP, équipes Reflex Logistics, coordination locale, prestataires logistiques, métiers B2B/B2C, IT et Supply Chain internes.
- Enjeux fonctionnels : réduction des lead times, gestion des pics saisonniers, optimisation du VAS, intégration des flux e-commerce, cross-dock, retours, et visibilité accrue sur les stocks partagés. Le socle SAP en place a aussi facilité l’intégration de process spécifiques liés à la gestion de la long tail.

Un 𝐜𝐥𝐢𝐞𝐧𝐭 qui a attribué à l’équipe la note exceptionnelle de 9/10 !
Déroulement du projet et besoins identifiés
Le projet du client a démarré côté SAP, avec six mois d’avance sur les autres applicatifs.
Pendant cette période, les équipes ERP ont mené un General Design en posant des hypothèses de flux WMS sans coordination directe avec Reflex.
Quand il est venu le temps des consultants Reflex, rien n’était encore figé côté WMS.
Pour être précis, Reflex est intervenu au moment de la phase de General Design, avec l’objectif de co-construire un modèle aligné sur les orientations SAP déjà actées, tout en apportant la flexibilité nécessaire pour adresser les besoins logistiques spécifiques.
Ce socle a ensuite été consolidé lors de deux cycles de Detailed Design :
- Une première version des schémas de flux a été livrée rapidement, directement en atelier ;
- Puis une deuxième version affinée, validée avec les retours de l’ensemble des parties prenantes.
Les ajustements ont pu se faire efficacement grâce à des interlocuteurs SAP ouverts au dialogue, favorisant des échanges directs entre équipes.
Cette collaboration a permis de respecter scrupuleusement le cycle de design pour chaque applicatif, tout en garantissant que les arbitrages nécessaires soient réalisés en bonne intelligence.
Au-delà de la méthode, c’est donc cette approche et le mindset entre les équipes des différentes entités qui a favorisé le respect des phases du projet et la construction des solutions adaptées aux besoins de chacun.
Le client souhaitait un modèle propre, cohérent et duplicable, sans contrainte d’héritage à préserver. En clair, repartir de la base.
Le Core Model a été conçu comme versionnable, pour isoler les spécificités locales tout en maintenant un tronc commun stable et évolutif.
Identifier et cadrer les risques dès la phase amont
Un système d’information hétérogène côté SAP
SAP devait interagir avec des outils variés selon les zones géographiques, nécessitant une structuration des interfaces, une gestion des API et une harmonisation des référentiels.
Des flux logistiques nouveaux pour le client
L’intégration des flux B2C, retours e-commerce, cross-docking et pick-pack-ship multicanal a demandé un travail important côté métier afin de standardiser leurs process vis-à-vis des bonnes pratiques logistiques intégrées à Reflex WMS.
Des impacts RH bien réels
La mobilisation d’experts, la montée en compétence et la structuration du relais local ont été essentielles pour pérenniser le Core Model.
Une dépendance aux jalons SAP
Le planning du WMS a été aligné sur celui de l’ERP SAP, avec un suivi régulier pour s’adapter aux évolutions du calendrier.
Une gouvernance transverse
Un comité projet réunissant tous les acteurs (métiers, IT, intégrateurs, logisticiens, MOA) a maintenu une vision globale et facilité les décisions structurantes.
5 leçons tirées de ce projet SAP – Reflex WMS
1. Aligner les phases de design SAP et Reflex WMS dès le départ
Malgré les 6 mois d’avance de SAP et des hypothèses déjà posées, les ajustements ont été possibles grâce à des échanges fluides.
Idéalement, les équipes WMS devraient intervenir dès le design ERP pour éviter les décalages opérationnels.
2. Cartographier les flux applicatifs en phase de cadrage
La mise à plat des flux complets (SAP, Reflex WMS, TMS, OMS, équipements) dès le début a permis d’anticiper les zones de friction et de mieux valider le General Design.
3. Définir des rôles projet clairs et interconnectés
Le binôme de consultants Reflex (lead + soutien), équipé d’outils de gestion projet comme JIRA, a structuré efficacement les ateliers et la documentation, malgré les contraintes de fuseaux horaires.
4. Travailler en deux itérations pour la documentation
La première version des schémas de flux, livrée rapidement en atelier, a été affinée lors d’une seconde passe incluant les retours des partenaires.
Cette itération crée une dynamique d’engagement et permet de respecter les jalons.
5. Concevoir le Core Model avec vision multi-sites
Dès le début, il faut distinguer ce qui est standard de ce qui est spécifique. Un Core Model bien documenté et versionnable facilite les déploiements ultérieurs sans repartir de zéro.